Contrairement à leurs aînés, les jeunes qui s'expatrient ont aujourd'hui conscience de ce qui les attend sur place et au retour. Ils ne se perçoivent sans doute pas comme des « exilés » et n'ont pas nécessairement l'intention de revenir.
Je ne suis pas certain que le dispositif des VIE soit aujourd'hui le plus adapté. Au début des années 2000, nous sommes passés de l'internationalisation à la mondialisation des entreprises. Des comités de direction au niveau opérationnel, les groupes souhaitent désormais mettre en avant des ressources humaines multinationales et multiculturelles. Malgré les dispositifs d'exonération, je ne crois pas que les entreprises françaises trouvent aujourd'hui autant d'intérêt qu'autrefois à envoyer des VIE à l'étranger.