Ce que j'ai dit de l'environnement américain vaut pour toutes les entreprises, mais c'est des start-up que je suis spécialiste et c'est d'elles que je suis venu parler.
Je ne me prononcerai pas sur les pôles de compétitivité dédiés à l'aéronautique ou au vin. Je m'en tiens à certaines entreprises, qui représentent un des poumons de la croissance.
Je répondrai à votre dernière question par un contre-exemple. Notre seul client public – au sens américain du mot, c'est-à-dire relié à l'État – est la DGA. La lourdeur française n'est pas administrative, mais culturelle. Dans les organes liés à l'État, ainsi que dans les grandes entreprises, on fait plus facilement confiance à un camarade de promotion ou à une entreprise établie depuis longtemps, qu'à des start-up qui proposent des solutions innovantes. Il serait bon de forcer l'État à acheter plus aux petites entreprises.