Le concept de « mobilité » est en effet fondamental. La principale difficulté pour le Bureau international des expositions (BIE) est d'accepter un projet multi-sites ; il nous faut le rassurer sur cet aspect et, au-delà, présenter la mobilité non pas comme une fonction, mais comme une expérience, un pavillon à part entière.
Monsieur Mansat, vous êtes l'un des architectes du Grand Paris ; vos efforts consistent précisément à créer du lien – d'abord par l'intermédiaire de la Conférence métropolitaine, aujourd'hui de manière plus institutionnelle. L'exposition universelle sera, non pas un événement isolé, mais une séquence dans un processus qui a été engagé plus tôt et qui se poursuivra au-delà. Quel regard portez-vous sur ce projet ?