Dans le cas de French Tech, l'État joue un rôle d'impulsion et d'animation. La mission a pour objectif de fédérer les acteurs sur le territoire. Elle ne leur prescrit rien. La seule exigence posée tient au leadership entrepreneurial. L'implication des acteurs publics, des collectivités, des universités, des centres de recherche est néanmoins décisive. La Mission French Tech n'est pas un nouvel instrument public, elle ne dispose d'ailleurs pas d'un financement fléché.
Les parties prenantes sont libres de s'organiser comme elles l'entendent. Seuls les projets qui sont conduits par des entreprises bénéficient de l'appui de la mission. En revanche, les projets tirés par les acteurs publics ne participent pas à la dynamique French Tech. Le moteur est clairement entrepreneurial. Un pôle de compétitivité peut tout à fait être le support de la French Tech dans un territoire.
À la différence des pôles de compétitivité, la mission ne constitue pas un nouvel instrument. En outre, les pôles de compétitivité étaient historiquement dédiés à la recherche et développement (R&D) industrielle, même s'ils tendent aujourd'hui à s'en écarter. Pour la French Tech, la problématique est différente : la R&D n'est qu'un élément parmi d'autres pour favoriser la croissance des start-up. Les pôles de compétitivité sont des acteurs majeurs du développement des écosystèmes en région. Le champ d'action de la French Tech est à la fois plus vaste et plus restreint, puisqu'il ne concerne pas que la R&D, mais il vise uniquement les entreprises à forte croissance.