Toutes les études montrent que les infrastructures fonctionnent bien dans notre pays. La France n'a pas, comme l'Allemagne, par exemple, à les remettre à niveau. Elle doit même se garder, puisque le désendettement sera sa priorité pendant les quinze prochaines années, d'en construire d'autres qui ne seraient pas nécessaires. En revanche, l'échéance de l'exposition universelle devra hâter la réalisation des projets déjà prévus.
Notre principal retard, surtout quand on compare notre situation à celle des autres pays, concerne le numérique. Si l'on veut que l'exposition universelle mette l'accent sur ce secteur, il faut fibrer correctement tout le pays. Ce n'est pas ce que prévoient les programmes actuels.