Ce que je retiens de votre intervention très riche, c'est que, hormis à l'hôpital, il n'y a pas eu de réorganisation massive : on a conservé des cycles de travail relativement proches de ceux qui existaient auparavant. Mais la réforme a dissipé le flou qui entourait les heures supplémentaires et elle a favorisé l'utilisation du badge dans toute la fonction publique, ce qui permet de mesurer de façon systématique la réalité du temps passé sur le lieu de travail.
En dépit du manque cruel de données concernant les dix dernières années, il est désormais possible de procéder à un décompte objectif des heures supplémentaires. Observe-t-on à cet égard des variations dans les deux fonctions publiques – de l'État et hospitalière – pour lesquelles il existe des données ? Si tel est le cas, comment ces variations s'expliquent-elles ?