Nous employons 25 000 personnes pour notre activité colis en Europe, où nous sommes le deuxième acteur après DHL – et où nous devrions être le premier d'ici cinq ans. Comme je l'explique aux organisations syndicales, qui ont parfois été défavorables à notre expansion à l'international, les salariés français bénéficient d'un effet réseau, qui génère de 10 % à 15 % des colis traités par nos plates-formes. C'est l'avantage de disposer du deuxième collecteur de colis après les Allemands. Lorsque nous serons premiers en Europe, l'activité issue de l'effet réseau représentera 20 % du chiffre de nos plates-formes de colis. On retrouve donc là, dans la compétition européenne, un autre effet de la compétitivité qui fait de nous le premier bénéficiaire du CICE.
Le CICE, je le répète, est bien au coeur de notre problématique stratégique, car il finance la transformation du business model de La Poste dans les cinq ans à venir.