Intervention de Dominique Potier

Séance en hémicycle du 11 septembre 2014 à 9h30
Agriculture alimentation et forêt — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, monsieur le rapporteur pour avis, chers collègues, c’est la fin, le temps de la paix des braves, où nous portons une fierté commune autour de ce projet de loi.

En tant que responsable du groupe socialiste, républicain et citoyen, je tiens à remercier l’ensemble de mes collègues investis sur ce dossier et à rappeler l’importance de la présence dans nos rangs d’élus locaux passionnés, possédant une expérience forte du milieu rural, et de personnes connaissant de l’intérieur le monde de l’entreprise agricole. Cette loi a été portée viscéralement par des députés qui avaient au coeur et à l’esprit cette passion de l’agriculture et du monde rural et qui ont évité toutes les dérives qui peuvent survenir lorsque nous produisons hors-sol des lois pour l’avenir de notre nation. Merci à eux pour leur investissement très précis. Je n’en citerai aucun pour n’oublier personne, mais ils savent qu’ils ont joué un rôle capital.

Je tiens aussi à saluer la diversité des apports dont le texte a bénéficié. Je me félicite ainsi de la qualité du dialogue que j’ai eu tant avec André Chassaigne, Brigitte Allain et Jeanine Dubié, dans la majorité, qu’avec les groupes de l’UDI et l’UMP, qui ont toujours été respectueux et ont recherché, lorsque c’était possible, des solutions de compromis.

Cette loi apporte des réponses au moyen d’une boîte à outils. Comme je l’ai déjà dit ici même, l’outil le plus précieux en politique est aujourd’hui la boussole. Or, la grande qualité de cette loi est de fixer un cap, de montrer le sens dans lequel nous devons agir.

Elle comporte aussi des outils-solutions. À cet égard, je vous remercie, monsieur le ministre, pour l’annonce faite voici quelques jours par le Premier ministre à Bordeaux, à vos côtés, de la victoire historique que représente la reconnaissance du travailleur dans l’entreprise coopérative agricole et de la transparence du GAEC. Depuis des années, en effet, on nous affirmait que c’était impossible, que la France était singulière et que sa voix ne pouvait pas être portée. C’est donc là un combat historique et nous vous devons un immense merci pour l’avoir mené.

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