La COFAC est globalement satisfaite des personnes qui viennent dans nos associations au titre du service civique. Ce qui est en cause, ce n'est pas leur qualité, c'est la durée pendant laquelle ils y restent. Comme nous l'avons dit au Président de la République, la durée du service civique devrait être de près d'un an, comme initialement prévu. Cela pose des problèmes de charges sociales, nous dit-on, mais M. Hirsch avait observé qu'il y avait probablement des solutions pour financer cette durée, par exemple la franchise de six mois dont bénéficient les étudiants après leur sortie de l'université. Au-delà de cette question, le monde associatif a surtout besoin, non pas d'emplois aidés – pour lesquels nous avons joué le jeu –, mais d'emplois qualifiés.
Dans ce contexte, la validation des acquis de l'expérience (VAE) pour les bénévoles peut être une piste. Nous avons l'intention de travailler sur cette question, même si les choses ne sont pas évidentes – obtenir un diplôme de journaliste dans la communication, par exemple, est très difficile.
Reste que proposer des emplois qualifiés est crucial pour nous, et que, au nom de la défense de l'intérêt public, la question se pose de leur financement par les deniers publics.