Il n'y a aucune règle selon laquelle, dans les commissions spéciales, il serait d'usage que le président et le rapporteur soient des députés de la majorité !
Sous la précédente législature, j'avais ainsi été désigné en 2009 rapporteur de la commission spéciale chargée d'examiner la proposition de loi renforçant la protection des victimes et la prévention et la répression des violences faites aux femmes, présidée par notre ancienne collègue Danielle Bousquet. De même, sous la présente législature, j'ai eu l'honneur de présider la commission spéciale pour l'examen de la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel, dont la rapporteure était notre collègue socialiste Maud Olivier.
Une telle association de la majorité et de l'opposition constitue le meilleur moyen d'aller vers le consensus qu'attendent nos concitoyens.