Intervention de Martial Saddier

Réunion du 9 septembre 2014 à 14h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Mes chers collègues, le développement des infrastructures de transport, qui va de pair avec le développement de notre société, doit se faire dans le respect de l'environnement. C'est un enjeu social (trajet domicile-lieu de travail, accès aux loisirs, etc.), sur tous les territoires – notre groupe est très attaché à l'égalité entre les territoires –, et pour tous nos concitoyens : jeunes, moins jeunes, personnes en difficulté ou dépendantes, etc. C'est ensuite un enjeu économique, notre activité étant liée à la qualité des transports de personnes – notamment des touristes – comme de biens et de marchandises. Enfin, c'est un enjeu environnemental, dans la mesure où nous devons préserver la qualité de l'air (notamment en limitant les émissions de CO2) et les territoires traversés par les infrastructures de transport.

Au sein de notre République, des débats incessants avaient lieu chaque année pour savoir comment seraient financés l'ensemble de ces enjeux, jusqu'à ce qu'un comité interministériel décide, en 2003, de la création de l'Agence de financement des infrastructures de transport. Vous comprendrez que nous soyons très attachés à la pérennité de cette agence.

Je rappellerai également, au nom des députés UMP, que le secteur des transports, et plus largement du BTP, est de ceux qui subissent le plus lourdement la crise économique. Nous pensons à toutes les femmes et les hommes qui travaillent dans ce secteur d'activité et qui attendent le signal de la relance des grandes infrastructures.

Mais venons-en, à votre candidature. Nous reconnaissons bien évidemment vos qualités et nous saluons votre connaissance parfaite du monde du transport. L'agilité et le talent dont vous avez preuve pour vous sortir de la commission « Mobilité 21 » en dit d'ailleurs long sur votre talent ! Je vous le dis sans détour : nous allons voter pour votre reconduction à la présidence de l'AFITF.

Néanmoins, ce vote n'est pas un blanc-seing sur la politique qui sera conduite. Nous nous interrogeons sur l'avenir du financement des infrastructures. Compte tenu du retard pris et des débats sur la taxe poids lourds, comment allez-vous vous en sortir ? Et si le financement allait à manquer, comment arbitrerez-vous le report d'un certain nombre d'infrastructures ?

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