Le président l'a rappelé, deux points ont suscité des inquiétudes : la baisse de la part du nucléaire dans le mix énergétique ainsi que la surestimation manifeste de la diminution de la consommation d'énergie. Il faut être réaliste lorsque l'on est en responsabilité !
Au vu des réalités et de l'actualité, je m'interroge sur la sécurité de l'approvisionnement en pétrole et en gaz compte tenu de la situation internationale, sur la capacité à sauvegarder le pouvoir d'achat et la compétitivité compte tenu du coût de l'énergie ainsi que sur la réalité cruelle de l'état des finances publiques, qui laisse une marge de manoeuvre financière nulle alors que ce texte encourage des dépenses nouvelles et renchérit le coût de l'énergie.
J'aimerais connaître l'opinion du CESE sur plusieurs points : le programme de fermeture des réacteurs, la recherche sur les réacteurs de quatrième génération, le refus d'appliquer la loi sur la recherche d'hydrocarbures non conventionnels, la surévaluation de l'apport des énergies renouvelables ou encore la menace que fait peser ce texte sur la pérennité de la filière automobile.