Nous observons bien sûr cette évolution, mais on évoque ici le cas, pour la Suisse, d'un peu plus de cent personnes sur 163 000. Notre travail consiste à tâcher de nous occuper au mieux de ces derniers. Quant aux motivations des demandes de radiation, elles sont clairement, chez certains, d'ordre économique et fiscal, et, chez d'autres, plutôt d'ordre professionnel – pour accéder à telle ou telle profession, dans certains pays, il faut renoncer à sa nationalité d'origine, ce qui reste un phénomène marginal. Il revient sans doute davantage aux élus et aux associations d'interpréter les évolutions que vous mentionnez.
En outre, il va de soi que, dans un pays, la communauté française ou d'origine française constitue l'un des moyens sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour développer l'image de la France, mais aussi les affaires et les échanges économiques. Certains États préfèrent d'ailleurs raisonner en termes de personnes originaires du pays, car, même si elles ont perdu la nationalité, elles restent des vecteurs d'influence. Ce développement s'effectue via, certes, des projets individuels, mais aussi via les chambres de commerce, le réseau des conseillers du commerce extérieur, les associations, les groupes d'intérêt, les conseils des affaires économiques désormais actifs dans les postes…