L'intervention en Libye, dont seule la première phase avait été validée par le Conseil de sécurité des Nations Unies, a produit des effets désastreux. Quel regard portez-vous sur cette guerre et sur ses conséquences ?
Vous nous avez dit que les puissances occidentales ne sont pas les acteurs les mieux placés pour résoudre des crises régionales telles que la crise syrienne, et que ce rôle devait plutôt revenir aux puissances régionales. Je le crois aussi, mais ces puissances n'ont pas fait la preuve de beaucoup d'efficacité jusqu'à présent. Comment l'expliquez-vous ?