Voilà bien l’arme dont vous vous servez souvent : souffler du vent ! Votre texte incrimine le fait de provoquer à des actes terroristes, soit, mais ceux qui tomberont sous le coup de cette incrimination risqueront simplement trois ans de prison, et tomberont dans les bras dorlotants de la contrainte pénale ! Ils risqueront cinq ans de prison si les faits sont commis de façon publique, et à nouveau ils tomberont dans les bras dorlotants de la contrainte pénale ! Et ainsi de suite : pour l’infraction d’apologie du terrorisme, cinq ans de bras dorlotants ! Et quand on en arrive à l’interdiction de sortie du territoire, au retrait du passeport et de la carte d’identité, à l’assignation à résidence et qu’une de ces dispositions est violée, quelle est la peine encourue ? Les bras dorlotants de la contrainte pénale !
Je ne vous donne pas tort, mais réagissez ! L’enjeu est trop grave, et les conséquences trop terribles. Il est vrai que les démocraties peuvent mourir. Mais elles meurent à coup sûr quand les démocrates meurent ! Il faut un contrôle de l’immigration, et mettre un terme à la double nationalité quand on a affaire à des criminels terroristes. Il faut la déchéance de nationalité. Il faut créer le crime d’action extérieure dans le cadre d’une action terroriste reconnue par les États démocratiques.