Ma conviction, vous l’aurez compris, est que la puissance régalienne ne peut rester absente de cette partie de l’espace public, ou semi-public, qu’est internet. Personne ici, même sur les bancs du groupe écologiste, bien dégarnis ce soir, n’admettrait que, dans la rue, un individu prenne un porte-voix pour appeler au meurtre de masse. De la même manière, personne ne doit accepter que, sur internet, les groupes djihadistes diffusent en toute impunité le poison de la haine.
Monsieur le ministre, mes chers collègues, les groupes terroristes de 2014 sont aujourd’hui beaucoup plus professionnels, beaucoup plus puissants, beaucoup plus mobiles que ne l’était Ben Laden le 11 septembre 2001.