Monsieur le ministre, vous êtes d’une grande responsabilité et d’une grande sensibilité sur ces sujets. Nous vivons un moment extrêmement grave. L’histoire nous a appris des choses, elle ne se répète pas et elle ne bégaie pas. Nous avons les capacités d’apprendre de nos erreurs, commençons par la fin de ce que nous avons fait auparavant, lorsque nous avons compris que lorsqu’une grande masse de gens est tombée dans un combat, il n’y a plus de place pour la raison, pour la légitimité, pour la loi et pour l’ordre.
Nous n’avons pas face à nous des animaux qui veulent tout et n’importe quoi. Nous avons des adversaires politiques ; nous devons reposer sur les forces politiques de notre pays sa prospérité, son unité, sa force.
Ce qui horrifie le plus nos ennemis, ce n’est pas notre armée, ce ne sont pas nos services, ce ne sont pas nos lois ni nos coups de menton : c’est chaque fois qu’ils voient l’image d’un musulman qui vit en France heureux, épanoui, dans un pays laïc, prospère, où l’on ne couvre pas ses cheveux pour vivre son bonheur. C’est tout ce qu’ils veulent détruire. Ils trouveront ici des gens d’accord avec eux, et pas uniquement dans une seule communauté. Nous devons former un bloc pour les empêcher d’arriver à leurs fins. Voilà la lecture politique que nous devons avoir des événements qui sont en cours.
Le 18/09/2014 à 17:09, laïc a dit :
"où l’on ne couvre pas ses cheveux pour vivre son bonheur."
Il faudrait que la classe politique arrête de faire une fixation sur ce que les gens mettent sur leur tête, ça devient malsain à la fin.
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