Quelle est donc cette politique étrangère qui ne défend pas avant toute chose les intérêts de la France, mais suit en permanence, y compris à l’est, les intérêts qui ne sont pas les nôtres ?
Monsieur le ministre, votre texte de loi est certes utile, mais il ne résoudra rien. Dans nos rapports avec les Islam – j ’emploie à dessein le terme au pluriel –, comment se fait-il que sur le territoire national, on ne donne pas davantage la parole à celles et ceux qui rappellent que le véhicule est moins important que le but recherché ? Quelle est cette politique qui laisse la parole à des représentants autoproclamés qui ne représentent qu’eux-mêmes ? Pourquoi ne fait-on pas plus de place aux recherches récentes sur le Coran qui, contrairement au dogme sunnite, tendent à montrer que celui-ci était, au départ, écrit en araméen et que la traduction des versets à partir de l’araméen donne un sens tout à fait différent de ceux traduits à partir de l’arabe littéral.