Saint-Pierre-et-Miquelon est au coeur de l'actualité en ce qui concerne le tri puisque Éco-emballages et d'autres éco-organismes organisent une mission chez nous toute cette semaine. Nous faisons face à plusieurs difficultés : la rigidité du contexte réglementaire, qui ne tient pas compte de l'environnement régional, l'éloignement de la métropole, ainsi que l'existence d'effets de seuil puisque nous sommes la plus petite collectivité, avec 6 000 habitants. Les difficultés de la Martinique avec la massification ont été évoquées : elles sont encore plus criantes chez nous. Tous ces organismes doivent faire preuve de pragmatisme et d'innovation.
J'entends bien la nécessité du traitement local. Dans mon territoire, la question du verre est en bonne voie, mais pour les déchets tels que les huiles usagées, les piles, les plastiques, nous sommes obligés de partir à l'export. Le pays le plus proche, le Canada, n'accepte pas nos plastiques parce que ses normes sont différentes.