Notre mission, qui doit s'achever le mois prochain, travaille depuis le mois de février dernier sur la pertinence d'une candidature française à l'exposition universelle de 2025. Au fil des auditions, nous avons acquis la certitude que notre patrimoine devait compter dans notre candidature. D'abord, parce qu'il fascine le monde entier, et qu'il constitue à ce titre un atout. Il permet aussi de ne pas faire rimer la modernité avec la seule nouveauté architecturale, contrainte qui permettra à l'innovation de valoriser l'existant. Ensuite, parce qu'il oblige à construire une exposition polycentrique, et des projets d'infrastructures consacrés à la mobilité. Enfin, parce que sa valorisation correspond à l'émergence d'un nouveau modèle économique. Nous entrons sans doute dans un cycle de croissance mondiale moins forte qui nous oblige à revisiter l'organisation des grands événements internationaux pour les rendre moins dépensiers.