Un projet comme celui de l'Exposition universelle de 2025 entre non seulement dans la mission d'une chambre de commerce, mais encore dans les quatre grands champs que la loi lui demande d'occuper, à savoir les études, la formation, la gestion d'infrastructures et le conseil aux entreprises. Nous verrons donc comment nous croisons votre projet avec l'exercice, au quotidien, des missions que la loi nous confie.
Nul besoin de dire que nous soutenons ce projet. Nous y voyons un formidable instrument de développement économique, de relance et de cohésion pour une métropole qui se cherche quelque peu aujourd'hui, un accélérateur très significatif du projet qu'est le Grand Paris Express, et une source d'amélioration très significative de l'attractivité de la région capitale. Tout cela nous semble essentiel. Nul besoin de rappeler que nous sommes un établissement public, mais un établissement public dirigé par les chefs d'entreprise, bénévoles et élus. Nous savons ce que développement économique veut dire, tout en ayant parfois un point de vue différent de certains autres.
Reprenons nos quatre domaines d'intervention.
Le premier est celui de la formation. Dès le départ, vous avez été accompagnés par une professeure de l'ESCP Europe, une école de la chambre de commerce : Mme Florence Pinot de Villechenon, qui a consacré de nombreuses études sur ces grands évènements internationaux qui procurent des retombées significatives, que ce soit en matière d'image ou en matière économique. Nous pourrons aller au-delà avec d'autres écoles. Lors d'une réunion que vous teniez fin juillet, il a été envisagé de faire travailler l'école des Gobelins, qui pourrait participer à des éléments graphiques.
Le deuxième domaine est celui de la gestion d'infrastructures. Nous sommes le premier opérateur de congrès et de salons. Pour la région Île-de-France, ceux-ci représentent chaque année l'équivalent des retombées que procurent des Jeux olympiques : plus de 4 milliards d'hôtellerie, de commerce, de restaurants, et plus généralement de divertissements de toute nature. Le parallèle avec l'exposition universelle se fait naturellement, à la différence que celle-ci dure environ six mois, contre quatre à cinq semaines pour les Jeux olympiques. Nous avons donc quelques compétences en matière de gestion d'infrastructures, indépendamment du fait que les lieux de congrès et de salons pourront être mis à disposition, voire utilisés pour l'Exposition universelle. Et l'un d'entre eux sera alors flambant neuf : je veux parler du parc de la porte de Versailles qui aura fait l'objet de 500 millions d'euros de travaux.
Le troisième domaine est celui de l'appui aux entreprises. Comment attirer des entreprises, seules ou en réseau, dans cette formidable aventure ? Comment faire en sorte que l'Exposition profite à la cité, aux grands groupes, mais aussi aux PME ? Et je ne vise pas seulement les cafetiers ou les hôteliers qui accueilleront les visiteurs, mais les entreprises qui pourront participer à tel ou tel projet d'animation ou de mise en valeur. La CCI, tout en étant régionale, bénéficie de solides présences départementales dans les Hauts-de-Seine et du côté de Roissy. L'ensemble de nos réseaux de chefs d'entreprises pourra être mis à disposition.
Le dernier domaine est celui des études. Nous savons procéder à des calculs de retombées, de modèles économétriques. Cette compétence sera à la disposition des organisateurs de cet évènement.
Je terminerai en précisant que nous ne sommes pas encore formellement membres de l'association qui porte le projet, mais que nous voterons et signerons notre adhésion le 25 septembre en votre présence, lorsque vous viendrez présenter ce projet en assemblée générale.