Intervention de Yves Albarello

Réunion du 10 septembre 2014 à 16h00
Mission d'information sur la candidature de la france à l'exposition universelle de 2025

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Albarello :

Je suis ravi de l'engouement des représentants de la chambre de commerce de Paris, comme de celle des Hauts-de-Seine, vis-à-vis de cette exposition universelle. On les sent très motivés ! En outre, ils sont entourés de compétences. En effet, Étienne Guyot, avec qui j'ai travaillé pendant de long mois sur le Réseau Express Grand Paris, a rejoint la CCI. Il est aussi un pilier de l'organisation.

J'adresserai tout d'abord une remarque à Jean-Yves Durance : je crois qu'il ne faut pas opposer les Jeux olympiques et l'exposition universelle, même si on est plutôt favorable à l'exposition universelle et même si on sait qu'il serait difficile pour notre pays d'organiser les deux.

J'observe ensuite que le choix du thème sera déterminant. C'est la raison pour laquelle nous vous invitons à débattre avec nous, car nous n'avons pas la science infuse et nous aurions besoin de votre éclairage.

Je considère par ailleurs que ce projet ne devra pas se contenter de mobiliser les entreprises, même celles-ci ont un rôle fondamental à jouer : ce doit être un projet fédérateur pour notre jeunesse. Et il ne touchera pas que nos territoires franciliens : il devra fédérer la France entière. Sinon, cela n'aurait pas de sens.

Certes, le réseau de transport relève de la compétence de l'État. Certes, le réseau du Grand Paris Express arrive au bon moment pour l'organisation de cette exposition. Mais nous devrons nous battre à propos du CDG Express. La principale porte d'entrée de notre pays est l'aéroport Charles de Gaulle, qui va devenir le premier aéroport européen dans les cinq prochaines années. Or sa desserte, tant routière que ferroviaire, est déplorable. La mise en place du CDG Express répond donc à un besoin impérieux. Je sais que l'État, RFF et ADP ont acté la création d'une société d'études. Restera ensuite à trouver les financements pour que ce réseau de transport devienne une réalité. En effet, sans financement et sans investissements, il ne se fera pas.

Enfin, un domaine nous échappe : celui de l'hébergement. Comme vous l'avez indiqué, nous allons devoir construire 20 000 chambres d'hôtel dans les dix prochaines années. Ce n'est plus du ressort de ceux qui sont en face de vous ni de nos gouvernants, mais du ressort du secteur privé. Quels leviers pourriez-vous activer, pour que nous soyons prêts, le moment venu, si le BIE désignait la France comme pays organisateur de l'exposition universelle ?

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