Intervention de Laurent Grandguillaume

Séance en hémicycle du 17 septembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Mesures fiscales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Grandguillaume :

Monsieur le président, chers collègues, ma question s’adresse à M. le secrétaire d’État au budget auprès du ministre des finances et des comptes publics. Comme vous le savez, la situation de nos finances publiques était, à notre arrivée, particulièrement inquiétante et plus grave encore que nous pouvions l’imaginer. L’ampleur des déficits et de la dette publique plaçait notre pays sur la voie du déclassement. Ce qui était en jeu, c’était à la fois la survie de notre modèle social, auquel nous sommes collectivement très attachés, et la souveraineté de notre pays.

Au-delà des déficits et de la dette, c’est le quotidien des Français qui est en jeu. Ces retraités qui, à l’issue d’une existence d’efforts, vivent avec une maigre pension ; ces familles modestes qui subissent de lourdes dépenses contraintes : le loyer, l’énergie, l’alimentation, les transports et les prélèvements obligatoires. Nos concitoyens se demandent le quinze du mois s’ils parviendront à boucler leur budget sans finir dans le rouge !

Les prélèvements obligatoires sur les Français n’ont cessé d’augmenter, et nous subissons encore les conséquences des décisions particulièrement injustes prises par l’ancienne majorité, notamment en 2011 avec le gel du barème. L’effort demandé aux Français par le biais de l’impôt a été de taille. Nicolas Sarkozy, dont on parle beaucoup en ce moment, avait promis de baisser les impôts de 4 points de richesse nationale : en fin de compte, il les a fortement augmentés, sauf pour les plus fortunés, grâce au bouclier fiscal – qui était une sorte de cocon fiscal.

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