Intervention de Geneviève Fioraso

Séance en hémicycle du 17 septembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Universités

Geneviève Fioraso, secrétaire d’état chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche :

Madame la députée, merci de votre question, qui soulève plusieurs points. S’agissant tout d’abord de la loi de finances rectificative, je souligne que les 189 millions d’euros ne concernent que des dépenses devenues obsolètes ou des fonds de roulement qui n’avaient plus lieu d’être. Il n’y a donc eu aucun impact sur le fonctionnement des universités. Comme vous le savez, ces annulations étaient prévues de longue date : il s’agit d’un mouvement normal.

Vous avez également évoqué la situation financière des universités. Bien souvent, ce que l’on décrit n’est pas conforme à la réalité. La dégradation de la situation budgétaire de certaines universités est essentiellement liée aux mauvaises conditions de transfert, à la suite de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités de 2007, dite loi LRU, puisqu’il n’y a eu ni préparation, ni accompagnement du changement, ni projection dans l’avenir et dans la dynamique des dépenses. Mais depuis 2012, nous avons mis en place un dispositif d’accompagnement et de formation des équipes de gouvernance des universités qui nous a permis d’améliorer la situation. Aujourd’hui, les résultats sont là : sur 103 établissements d’enseignement supérieur, seuls 8 étaient effectivement en déficit lors de la clôture de l’exercice 2013, alors qu’ils étaient 16 à la fin de l’année 2012.

Pour les années à venir, les arbitrages budgétaires ont abouti à des garanties claires concernant la pérennité de la priorité accordée à la jeunesse et à l’enseignement supérieur. Mille emplois supplémentaires sont créés chaque année, et sont garantis sur tout le quinquennat. C’est un effort considérable pour améliorer la qualité des enseignements, et ainsi garantir la réussite de tous les étudiants, quels que soient les territoires et quelle que soit leur origine sociale, puisque ces efforts portent sur le premier cycle.

Enfin, pour conclure, je partage avec vous la fierté de notre enseignement supérieur. Récemment, un grand scientifique franco-brésilien l’a choisi, a choisi la France, et a obtenu la médaille Fields.

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