J'aurais deux sujets de préoccupation à vous soumettre : nos conditions de travail et nos statuts.
Comme vous le savez sans doute, le réseau « droits des femmes » est constitué en grande partie de personnes recrutées sous contrat, dont certaines peuvent prétendre au processus de titularisation. Toutefois les conditions prévues pour la titularisation ne nous semblent ni très claires ni très satisfaisantes. En effet, les intéressées seraient titularisées sur des postes d'attachés catégorie A, ce qui les placerait en bas de l'échelle administrative, alors même qu'elles exercent des responsabilités importantes dans les régions et les départements, qui justifieraient pleinement de les positionner sur des postes A +.
Il nous semble que l'égalité professionnelle devrait s'appliquer à notre propre administration et que notre travail et nos compétences méritent d'être reconnus. L'État n'a-t-il pas à faire preuve d'exemplarité, comme l'a souligné la ministre ?
Par exemple, j'oserais à peine vous dire quel est le montant de nos primes, car elles sont ridicules. Ce qui était, à l'origine, une indemnité de fonctions, s'est transformé en 2007 en prime, avec des modularités de plus ou moins 20 % en fonction de la performance, et portant sur des montants dérisoires. Depuis, nos primes n'ont pas évolué, et elles doivent être les plus basses de toutes les administrations !