Dans le processus de titularisation envisagé, nos emplois n'ont jamais été rapprochés avec des emplois équivalents, occupés par des personnes exerçant des responsabilités équivalentes aux nôtres dans d'autres administrations – positionnement dans les grilles, niveaux de rémunération et de primes. Vous avez bien compris que nous n'en sommes pas là, puisque l'on nous placerait au premier niveau de l'échelle. Je précise que, pour la plupart des personnes actuellement sous contrat à durée indéterminée, ce serait inintéressant, voire strictement impossible.
Par ailleurs, pour certains agents du service des droits des femmes, la mobilité professionnelle – qui n'est pas que géographique, mais peut s'opérer vers d'autres ministères – n'est pas envisageable. Ou bien ils n'entrent pas dans les processus de titularisation et sont condamnés à démissionner, ou bien ils seraient à même d'occuper d'autres types d'emplois, mais ne peuvent y prétendre pour le moment.
Les ministres en charge de ce service ont souvent été choqués par notre situation, même s'ils n'ont pas forcément eu la possibilité ni le temps nécessaire pour l'améliorer.