Des associations nous ont décrit être obligées de monter une quarantaine de petits dossiers chaque année. Ces dernières années, des instructions ont été données pour que nous établissions des conventions pluriannuelles avec un certain nombre de réseaux, ce que nous avons fait, par exemple, avec le Centre d'information des droits des femmes et des familles (CIDFF).
Pour autant, la totalité des autres cofinanceurs n'est pas concernée. Nous sommes d'ailleurs de plus en plus souvent sollicités par les associations pour participer, en fin d'année, à des tours de table financiers, destinés à faire le point, avec l'ensemble des cofinanceurs, sur nos engagements pour l'année suivante.
Nous essayons de simplifier les procédures au maximum, en montant non seulement des conventions pluriannuelles, mais aussi des conventions globales – lorsque la même association nous sollicite pour deux ou trois projets différents – pour éviter que chaque projet fasse l'objet d'une demande spécifique.
S'agissant des réseaux, parfois, il vaut mieux travailler avec les têtes de réseau, lorsqu'elles existent, ou au niveau national. Mais sans doute conviendrait-il également de renforcer le dialogue avec les collectivités. Comment, avec les représentants des collectivités, s'engager par rapport à un certain nombre de réseaux pour éviter de trop grandes disparités sur les territoires, tout en sécurisant au minimum les financements ? La question mériterait d'être remise à l'ordre du jour.