Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 14 novembre 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Menace terroriste

Manuel Valls, ministre de l'intérieur :

Le Président de la République a dit clairement les choses. J'ai déjà eu l'occasion de le dire hier et ce matin, je regrette les propos que j'ai tenus ici, dans cette assemblée. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur les bancs du groupe UMP.) Je les regrette pour trois raisons.

D'abord, ce sujet rappelle spécifiquement la nécessité de faire l'union entre toutes les forces politiques et entre tous les Français pour combattre le terrorisme. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur les bancs du groupe UMP.) De ce point de vue, le meilleur exemple, c'est l'attitude d'homme d'État de François Hollande en mars, lorsqu'il était encore candidat. Voilà l'exemple que nous devons suivre.

Ensuite, comme vous l'avez dit, monsieur le président Jacob, je suis le ministre de l'intérieur et je suis totalement engagé dans la lutte contre le terrorisme, le crime et la délinquance. Je me réjouis du vote au Sénat, en première lecture et à une large majorité, de la loi antiterroriste. Je présente ce texte devant la commission des lois cet après-midi. Il est important que vous le votiez tous ensemble pour faire face à la menace.

Enfin, sur les questions de sécurité, il faut rassembler et ne céder à aucune manipulation, aucune polémique ni aucune provocation, et surtout ne pas déformer les chiffres de la délinquance.

Voilà mes principes, monsieur le président Jacob. Ils visent à faire de la sécurité une priorité, car elle concerne au premier chef les plus modestes et les plus fragiles de notre société. Je vous invite à faire vôtre ce refus d'instrumentaliser le sujet de la délinquance et de la sécurité. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

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