Merci de vos exposés.
Le chantier est immense. Dans les années soixante, époque où le fioul n'était pas cher, les logements ont été construits sans contraintes thermiques. Aujourd'hui, le programme « Habiter mieux », initié par le gouvernement, a donné une impulsion aux territoires. Nul doute qu'elle va porter ses fruits. En tant que maire et ancienne présidente d'une communauté de communes, je peux vous dire que les collectivités ont joué le jeu en s'engageant dans un travail d'accompagnement. La réhabilitation des logements est une absolue nécessité. Certes, les aides sont indispensables, mais l'État ne pourra pas tout.
Cette impulsion est d'autant plus nécessaire que beaucoup de propriétaires, notamment en milieu rural, n'ont pas les moyens d'engager des travaux de rénovation. On sait aussi que les femmes qui vivent seules avec leurs enfants ont bien souvent des temps partiels et des ressources très faibles. S'ajoute la problématique de la mobilité des travailleurs pauvres, qui n'ont plus les moyens de payer le transport pour aller travailler.
Avez-vous évalué les conséquences des coupures de chauffage sur la santé des familles ?
Menez-vous des actions dans les collectivités pour porter votre message ?
Enfin, savez-vous si la proportion des femmes isolées confrontées à la précarité est plus importante en milieu rural qu'en milieu urbain ?