J'y associe mon collègue Charles-Ange Ginésy, député des Alpes-Maritimes.
Monsieur le ministre, dans le cadre de la concertation nationale sur la refondation de l'école, vous allez proposer un nouveau calendrier scolaire. Quelle que soit notre place sur les bancs de cet hémicycle, nous sommes particulièrement attentifs à l'intérêt des élèves. Cependant, votre projet de calendrier fixerait très tardivement les vacances de Pâques en les décalant du mois d'avril au mois de mai.
Une telle décision pénaliserait gravement notre économie de montagne. (« Ah… » sur les bancs du groupe SRC.) Elle aurait des conséquences lourdes : fermeture prématurée des stations, rupture anticipée des contrats des saisonniers.
Laisser les vacances de printemps en avril permettrait tout à la fois de redonner vie au troisième trimestre pour l'équilibre des élèves, tout en confortant l'activité des stations de montagne et l'emploi des saisonniers. N'oublions pas que 35 000 emplois sont menacés.