Monsieur Guilbaud, je suis étonnée que vous n'ayez pas repris dans vos propos liminaires l'intégralité de ceux que vous aviez tenus lors de la conférence de presse qui avait suivi l'adoption du texte en conseil des ministres : vous aviez alors critiqué l'absence de toute évaluation chiffrée des efforts financiers à fournir pour atteindre les objectifs fixés par le texte. Alors même que M. Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics, a, depuis, confirmé que la transition énergétique sera avant tout l'affaire du privé, sans que celui-ci en connaisse le montant, avez-vous pu vous rapprocher du secteur bancaire – je rappelle qu'une conférence bancaire et financière pour la transition énergétique s'est tenue après la conférence environnementale ? De quelles pistes disposez-vous pour étudier la faisabilité financière du texte ? Vous auriez intérêt à rappeler que la transition énergétique risque de coûter très cher : c'est le moment de le faire.