Le triptyque épargne-confiance-investissement est au centre de nos préoccupations. Peut-être faut-il davantage corréler des infrastructures déjà prévues à l'organisation de l'exposition universelle : on incitera ainsi les Français à s'impliquer dans le projet dont ils verront la matérialité. C'est parce que ses effets sont visibles que tout emprunt obligataire émis par une région est rapidement couvert par l'épargne locale.
Les expositions universelles du XIXe siècle étaient financées, grâce à une souscription populaire, par l'épargne privée. Les souscripteurs bénéficiaient d'un rendement modeste et d'une entrée gratuite. Cette dynamique vous paraît-elle toujours d'actualité ? Un nouvel outil comme le crowdfunding serait-il plus adapté ? Faut-il améliorer la fiscalité incitative ? Avant même de réaliser les infrastructures, doit-on mettre en place une économie de proximité pour financer la pré-candidature de Paris, qui coûtera 10 à 30 millions d'euros ?