Peut-être me suis-je mal exprimé. Je suis très enthousiaste, car je pense que notre pays a besoin de cet événement. Reste qu'il faudra adapter l'organisation à une période particulière. Durant les prochaines années, le monde se cherchera. Je rappelle le titre de mon livre : Un monde de violences. Nous avons vécu en croyant que nous pourrions instaurer une gouvernance mondiale et une régulation de la finance internationale, qui se sont révélées être deux utopies. Nous sommes loin d'être sortis du marasme. Veillons donc à adapter l'exposition universelle à une période dont le mot-clé est l'incertitude. Nous devons construire un monde capable de penser la rareté des ressources et de produire des innovations importantes. L'exposition sera un discours de la France sur la manière dont le monde peut se rebâtir.