Le véhicule électrique est, en effet, au coeur de ce projet de loi. Après avoir entendu beaucoup de reproches, je suis heureux d'entendre des appréciations positives sur ce point.
Êtes-vous satisfaits du projet d'installation des sept millions de bornes ? La localisation de ces bornes, qui suppose une collaboration avec les entreprises et les immeubles, constitue une contrainte supplémentaire pour le développement de ce mode de déplacement.
Une question adressée aux constructeurs revient fréquemment : pourquoi n'avoir pas prévu des prises standard pour la recharge ?
L'autonomie limitée des véhicules électriques reste un problème. On me dit que les Fluence du parc de l'Assemblée nationale hésitent à aller jusqu'à Orly de peur de ne pas pouvoir revenir.
Pourquoi Renault a-t-il abandonné la stratégie initiale consistant à changer de batterie dans les stations-service, qui semblait plus adaptée aux usages actuels ?
Le véhicule électrique est-il condamné à rester un véhicule urbain ou peut-on espérer un développement grand public sur l'ensemble du territoire ?
Nous sommes hésitants sur l'idée de réserver des places de parking aux véhicules électriques, car elle semble contredire le pari du développement du véhicule électrique.
Est-il vrai qu'un concurrent japonais s'apprête à sortir l'an prochain un véhicule à hydrogène grand public, qui risquerait de faire beaucoup de mal aux véhicules électriques de Renault ?