Intervention de Gérard Mestrallet

Réunion du 18 septembre 2014 à 11h00
Commission spéciale pour l'examen du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte

Gérard Mestrallet, président-directeur général de GDF-Suez :

Le problème ne se posait pas dans les mêmes termes. Mais le système marchait bien, il faut le reconnaître…

La France possède un réel savoir-faire en matière d'hydroélectricité, comme en témoigne le Centre national de l'énergie hydraulique en Savoie. À travers EDF ou GDF-Suez – qui a repris Coyne et Bellier, l'une des meilleures sociétés d'ingéniérie au monde –, la France est présente partout dans le monde dans la filière de la grande hydraulique. Il reste peu de capacités à exploiter dans notre pays – nous souhaiterions rajouter un barrage sur le Rhône – mais GDF-Suez a construit au Brésil de très grands barrages.

En ce qui concerne les transports propres, nous travaillons surtout avec les constructeurs sur la motorisation. Séoul, Rio, Buenos Aires, Barcelone et bientôt les villes chinoises ont des flottes de bus au gaz qui leur ont permis de diminuer les émissions de particules. La chose est relativement facile sur le plan logistique pour un véhicule de transport urbain revient systématiquement à son point de départ ; pour les bus intercités, l'emplacement des réservoirs, par nature plus volumineux, pose un problème de répartition des masses, et il nous faut encore progresser.

Nous souhaitions construire un réacteur ATMEA dans la vallée du Rhône, estimant qu'il serait plus facile de l'exporter si nous avions un démonstrateur. Cela ne s'est pas fait, ce qui n'a pas empêché AREVA et Mitsubishi de remporter le plus grand appel d'offre nucléaire mondial de ces cinq dernières années, contre les Coréens – qui nous avaient battus à Abu Dhabi – et les Chinois, pour la construction de quatre centrales nucléaires en Turquie.

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