Monsieur Rousselet, le texte a développé les pouvoirs de l'Autorité de sûreté nucléaire. Pensez-vous que ce soit suffisant ou faut-il aller plus loin ?
Des dispositions figurent dans la directive sur la sûreté nucléaire, révisée en juin 2014. Ce texte doit-il servir de véhicule législatif pour transposer ces dispositions, notamment celle qui prévoit un test de résistance tous les six ans ?
Que pensez-vous des commissions locales d'information dont le rôle et les capacités d'intervention ont été quelque peu affirmées ?
Monsieur Jedliczka, je suis tout à fait d'accord avec votre appréciation sur les espaces info énergie qu'il faut conforter, installer dans le paysage et doter d'un statut moins hybride et défaillant.
Concernant les réseaux, qu'elle est votre vision de la péréquation ? Issue d'un territoire de montagne, je constate que le renforcement des réseaux et de la desserte y coûte beaucoup plus cher que dans les territoires plus densément peuplés. Que se passerait-il en cas d'une déperdition au niveau du réseau, alliée à la possibilité pour certains de faire appel à des réseaux privés ? C'est une question qui me soucie. Ce système de péréquation, qui nous permet d'avoir un même tarif en tout point du territoire, est important. Sa remise en cause pourrait avoir des conséquences dramatiques pour les zones les moins densément peuplées telles que les territoires de montagnes. Sur ce point, je souhaite un complément d'informations.
Que pensez-vous des 7 millions de bornes de recharges électriques prévues par le texte à l'horizon 2030 et de la création d'un opérateur national ?
Vous proposez d'élargir la prime de conversion aux véhicules d'occasion récents, au risque de mettre le neuf au prix d'une occasion récente. Cette idée est à étudier avec précision.
Monsieur Orphelin, j'ai lu hier sur les réseaux sociaux que vous aviez l'intention de réveiller l'Assemblée nationale. Même après des auditions nocturnes qui nous font veiller tard, nous ne sommes pas du tout endormis et nous sommes même nombreux sur tous les bancs, en ce jeudi matin. Soyez rassuré : certains parlementaires travaillent sur ces sujets depuis des années, dans le cadre de leurs mandats et de leurs différentes activités. Votre apport est essentiel dans le débat, comme celui de tous les acteurs, mais je puis vous garantir que notre intérêt pour la transition énergétique ne date pas d'une semaine. Quant à vous, monsieur le président, je vous remercie de nous rappeler que nous avons la capacité d'amender : nous ne sommes pas que des boîtes aux lettres.