C'est précisément pour cela que nous avons proposé deux ans : dans la pratique actuelle, les allers et retours entre l'exploitant et l'ASN tendent à faire traîner les choses. Or nous avons besoin de visibilité, notamment pour donner à la représentation nationale la possibilité d'évaluer l'ensemble des moyens à disposition, dans le cadre de la PPE, et le commissaire du Gouvernement doit pouvoir vérifier la conformité des investissements. À partir de là, on peut décider de fermer ou non Fessenheim, de prendre telle ou telle décision concernant l'EPR, etc.
Actuellement, il n'y a aucune visibilité : bien malin est celui qui est capable de savoir ce qu'il va advenir des installations dans deux ans. C'est pourquoi nous avons proposé ce délai préventif. Il ne faut pas attendre d'être au pied du mur pour prendre les décisions. Cela étant, nous ne sommes pas complètement inconscients : si un événement suffisamment grave et important se produisait, il serait possible d'intervenir comme le prévoit d'ores et déjà le texte.