Pas tout à fait. La semaine dernière, nous avons eu une réunion d'une journée entière sur ces cuves – c'était passionnant ! – avec l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire et l'ASN. Des calculs sont effectués en permanence et, théoriquement, ces cuves ne doivent pas bouger, ce que nous espérons tous.
L'ASN va vérifier le réacteur n° 3 de Blayais l'an prochain et, dans un scénario de fiction, j'ai imaginé ce qui pouvait se passer si, tout à coup, on découvrait qu'une des fissures a bougé. On pourrait alors se retrouver dans une situation où l'ASN serait amenée à exiger l'arrêt non pas d'un seul, mais des neuf réacteurs. Tout n'est pas une question de moyens ; la capacité d'écoute est également importante.