Quels outils de transparence privilégieriez-vous pour assurer la protection des salariés sous-traitants de l'industrie nucléaire ?
Mme Cailletaud a émis des réserves quant au programme de rénovation thermique et énergétique, alors qu'il recoupe la politique de lutte contre la précarité énergétique. Selon chacun d'entre vous, quels objectifs chiffrés vous semblerait-il réaliste et normal d'afficher en ce domaine ? Que pensez-vous du fait de rendre obligatoires les travaux de rénovation ? Quels moyens faudrait-il allouer à cette fin ?
M. Chorin a évoqué la question de la gouvernance des projets d'énergie renouvelable – notamment le fait d'y associer des collectivités locales ou des structures d'économie sociale et solidaire.
Enfin, des remarques ont été formulées sur le sens même du projet de loi. Du point de vue du groupe écologiste, la transition écologique est une absolue nécessité pour notre pays. On peut débattre des termes de la loi et des moyens auxquels recourir, mais pas de cette nécessité. Cela suppose évidemment une mutation de tous les secteurs de l'emploi, puisqu'il ne s'agit pas seulement de créer des emplois verts, mais bien de réaliser une mutation culturelle – y compris en termes de choix de matériaux et donc de formation des salariés dans le secteur de la construction. Dans des versions antérieures du projet de loi, il était explicitement proposé d'impliquer les comités d'entreprise, et donc les salariés, afin qu'ils prennent mieux en compte l'impact de la transition écologique et énergétique dans leur entreprise. Y seriez-vous favorables ? Comment formaliser une telle implication ?