Nous ne connaissons que trop, vous l'avez dit, ce mécanisme des décrets d'avance systématiques – nous en avons connu de tels dès avant 2008. Les sommes en jeu restent très importantes.
Cela pose notamment la question des délais de traitement des demandes d'asile. Peut-on évaluer la part des demandeurs d'asile parmi les personnes accueillies en hébergement d'urgence ? Les élus d'Île-de-France savent bien que, par manque de lits, les pouvoirs publics payent des nuitées d'hôtel entre 50 et 70 euros, ce qui est très élevé : il est absolument nécessaire de construire des places, comme le plan voté l'an dernier le prévoyait d'ailleurs. Tout cela révèle finalement une certaine impuissance de l'action publique.