Chaque année à la même époque, nous ajoutons des crédits qui vont alimenter un désordre organisationnel : ils profitent aux propriétaires d'hôtels vétustes ou qui pratiquent des tarifs deux à trois fois plus élevés que ceux du marché, alors qu'ils proviennent d'enveloppes qui devaient être consacrées à l'amélioration de l'habitat – quelque 28 millions d'euros – mais qui ne seront pas employées, notamment parce que des normes trop contraignantes compliquent la rénovation des bâtiments. Résultat : nombre d'habitants continuent de vivre dans les immeubles dégradés de quartiers où se posent de graves problèmes d'insalubrité et de délinquance.
Il faudrait créer une commission et proposer des solutions, quitte à confier la construction de logements à des investisseurs privés, puisque certains d'entre eux se sont spécialisés dans ce métier qui n'est pas des plus beaux. La création de tels hôtels, sous surveillance, permettrait au moins de faire les choses plus correctement et plus efficacement.