Au vu de l'engorgement et de la saturation du dispositif ainsi que du coût exorbitant de l'accueil en hôtel, n'y aurait-il pas des solutions intermédiaires moins onéreuses ? À Besançon, nous avons été confrontés à un afflux de migrants à l'automne 2013. Tout le dispositif étant saturé, le préfet a hébergé une quarantaine de personnes dans l'ancien hôpital désaffecté. Peut-être pourrions-nous étudier, avec les préfets, la manière d'utiliser les bâtiments désaffectés qui existent dans nombre de villes, afin d'accueillir ces migrants dans de conditions relativement bonnes et à moindre coût ?