Il y a une différence, monsieur le président, entre une société publique telle que la RATP, où la référence au ROE peut se justifier, et un investisseur privé, tel Vinci ou Eiffage – ou encore le fonds australien Macquarie, composé d'instituteurs à la retraite – qui cherche à rémunérer des fonds propres afin de répondre à la demande de ses actionnaires. Ce qui est intéressant, c'est de savoir combien de fonds propres ont été investis, et combien d'argent est remonté jusqu'aux actionnaires – en d'autres termes, combien un actionnaire a gagné en investissant un euro dans une société d'autoroutes.