Vous m'offrez l'occasion, Madame Pires Beaune, de revenir sur ce que j'ai dit en préambule. Nous sommes actuellement confrontés à une disette financière dans l'ensemble du secteur des travaux publics. Il est donc absolument nécessaire de trouver des ressources pour ne pas voir s'effondrer des dizaines d'entreprises et disparaître des milliers, voire des dizaines de milliers d'emplois dans les mois qui viennent. Nous sommes dans une situation d'extrême urgence et nous devons concilier cet état de fait avec la nécessité, dans le cadre de la négociation à Bruxelles, de conforter les intérêts de l'État qui, manifestement, ne le sont pas suffisamment. Telle est, me semble-t-il, notre priorité. Il faudra donc que nous rencontrions rapidement M. Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports, de la mer et de la pêche, afin qu'il nous dise lui-même la manière dont il voit les choses. Pour ma part, je ne suis pas favorable à ce que l'on aille au conflit bille en tête, avec le risque qu'aucune opération de travaux publics ou presque ne puissent être engagée dans les prochains mois.