Intervention de Catherine Lemorton

Réunion du 17 septembre 2014 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, présidente :

Je fais partie de ceux qui voient dans le répertoire des médicaments génériques une explication au fait que nous sommes très largement à la traîne par rapport aux autres pays. Il faut effectivement le supprimer.

L'augmentation de 30 % en dix ans du nombre de passages dans les services d'urgence me semble être en partie liée à la décision, en 2003, de M. Mattei de décharger les médecins de l'obligation de garde. Dans certains territoires, les gens n'ont pas d'autre solution que de se présenter aux urgences. À cela s'ajoute le problème de l'accès financier aux soins, que le tiers payant permet de résoudre. Compte tenu du prix d'une consultation de nuit, il est plus facile, pour des parents qui ont deux enfants malades et qui ne peuvent pas sortir 150 euros de leur poche, d'aller à l'hôpital. Cela explique les fréquentes consultations sans caractère d'urgence.

Vous regrettez, comme nous, que le décloisonnement entre professionnels de santé soit très en retard. La stratégie nationale de santé prévoit un volet sur les pratiques avancées qui permettra, à mon avis, d'avancer.

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