Intervention de Hervé Mariton

Séance en hémicycle du 14 novembre 2012 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2013 — Mission gestion des finances publiques et des ressources humaines, amendements 629 447

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Si l'on veut démanteler ou, au contraire, que rien ne se passe, alors il faut voter l'amendement de Mme Berger. On peut considérer que notre pays a absolument besoin de faire des économies. Pour ce faire, si l'on ne veut pas diminuer la qualité du service que l'on offre à nos concitoyens, il faut engager une action vigoureuse de simplification administrative et de réorganisation de l'État. Bien sûr qu'il y a une dimension interministérielle, bien sûr que l'autorité du Premier ministre est nécessaire, mais l'expérience de ces dernières années nous enseigne que c'est lorsque le ministre du budget a une influence capitale et lorsqu'il est moteur qu'il se passe quelque chose.

Nous sommes à l'aube de choix importants en termes d'économies pour notre pays. On sait que la marche n'est pas facile à franchir. On sait hélas, que l'exécutif, le Gouvernement et le Président de la République, n'ont pas documenté leur démarche et modifient l'organisation administrative et les choix budgétaires de façon à rendre cette marche plus difficile encore à franchir. Cette affaire est fort mal engagée.

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