Nous soutenons l’action du Président de la République et nous nous félicitons de la rapidité ainsi que de la réactivité des autorités françaises de même que de la volonté, maintes fois réaffirmée, de placer notre action dans le cadre du droit international.
Nous soutenons la décision de procéder à des frappes aériennes en Irak pour affaiblir durablement et profondément le prétendu État islamique et ses avatars barbares, tout en sachant qu’un appui de forces spéciales au sol est souvent nécessaire pour décupler l’efficacité de telles opérations.
Nous souhaitons être constamment informés de leur suite ainsi que de l’activité des services de renseignement français en matière de lutte contre le terrorisme.
Il existe une délégation parlementaire au renseignement. Nous souhaitions créer une délégation parlementaire à la lutte contre le terrorisme sur le même modèle mais la Constitution serait ainsi faite qu’un parlementaire ne peut proposer de modifier la structuration des travaux de l’Assemblée dont il est membre, ce que l’on ne peut que regretter.
Cependant, la Constitution prévoit l’autorisation expresse du Parlement lorsque l’intervention militaire à l’étranger excède quatre mois. À n’en pas douter, nous devrons de nouveau délibérer des moyens que la France se donne pour lutter contre le djihadisme international qui menace la sécurité de nos concitoyens et défie notre ordre républicain.