Face au terrorisme, le groupe UMP ne tergiverse pas, il est pour l’action et pour l’unité nationale. Nos armées peuvent compter sur notre soutien pour porter des coups décisifs à la capacité offensive de l’État islamique et pour appuyer tous ceux qui, sur le terrain, se battent pour faire reculer les djihadistes.
Mais ce moment d’unité nationale doit aussi être un moment de transparence. On ne part pas en guerre les yeux fermés. Pour cela, j’invite le Gouvernement à clarifier sa position sur des points décisifs.
Nous sommes engagés dans une coalition internationale. Vingt-neuf pays ou organisations se sont réunis à Paris pour répondre à l’appel de la France, mais qu’en est-il aujourd’hui de cette coalition ? Seuls la France et les États-Unis sont réellement engagés dans la bataille : où est l’Europe ?
Vous étiez en Allemagne hier, monsieur le Premier ministre. Y avez-vous reçu l’assurance d’un renforcement du soutien allemand et d’une participation à la coalition sur un plan autre qu’humanitaire ? De même, où est l’Italie, pays particulièrement sensible, lui aussi, à la cause des chrétiens d’Orient ?