Et il faut le faire maintenant, alors que les chefs d’État sont réunis à New York et que le Conseil de sécurité doit adopter ce soir une déclaration sur les filières djihadistes. Malgré les blocages de l’année 2013 sur la Syrie, ne nous laissons pas entraîner par dépit dans le contournement du Conseil de sécurité pour éviter la Russie et la Chine. La lutte contre l’État islamique constitue une occasion pour renouer à l’ONU avec ces deux puissances qu’il faut réintégrer dans le jeu diplomatique. Car ce n’est qu’unie que la communauté internationale pourra vaincre cette menace globale.