Aujourd’hui, les États-Unis ont choisi d’agir sur le territoire syrien. Très vite, cette question se posera à nous. Que cherchons-nous ? Un simple repli des combattants de l’État islamique, ou leur destruction ?
Si nous cherchons leur destruction, alors nous n’aurons pas le choix, car en matière de stratégie, rien n’est pire que les demi-interventions. L’État islamique dispose d’une solide implantation en Syrie, où il est parvenu à rallier certains groupes extrémistes. De Syrie, il peut se projeter vers la Turquie, déstabiliser le Liban et la Jordanie. Resterons-nous les bras croisés ?
Nous avons livré des armes en Syrie, sans d’ailleurs que le Parlement n’en soit informé. À qui ont été livrées ces armes ? Où sont-elles aujourd’hui ? Vous nous devez une réponse sur ce sujet, monsieur le Premier ministre.